AOVIVAORHE MADAGASCAR

AOVIVAORHE MADAGASCAR

GARCON LA SUITE !!!

GARCON LA SUITE !!!

… SERVEZ MAINTENANT : 

«  LA HAT A LA LANGUE DE BŒUF OU

                                               A LA LANGUE DE BOIS (DE ROSE) »

 

La langue serait la meilleure et la pire des choses suivant l'avis d'un grand cuisinier à qui un Souverain avait demandé de lui préparer  la pire et meilleure des cuisines du Royaume.

Pour la meilleure des cuisines, ce grand chef lui prépara de la langue de bœuf, que le Souverain trouvait fort délicieux, avec des câpres, pour lui donner un petit goût  aigre comme savent le faire les chefs !

Pour la pire des cuisines, ce même chef, au risque de se faire pendre ou de provoquer la colère du Souverain qui aurait cru à une méprise ou un malheureux malentendu, prépara  à nouveau de la langue de bœuf. Dans son étonnement, le Souverain lui demanda pourquoi il lui a préparé à nouveau de la langue. Très sûr et fier de lui, le grand chef répondit : « Sire, Monseigneur…  je vous ai préparé la langue dans les deux requêtes pour vous signifier que la langue n'est qu'une   petite particule charnue, allongée, mobile, dans la cavité buccale et qui joue un rôle essentiel dans la déglutition, le goût et la parole, mais elle peut être la pire et la meilleure des choses. »

Cette explication, comme une langue bien pendue, convainquit le Souverain et  lui aurait évité certainement une bonne pendaison, pour n'avoir pas honoré sa réputation de meilleur chef du Royaume.

La langue peut être la pire des choses : la langue de vipère, les mauvaises langues, la langue brûlée…

La langue de vipère ne peut dire que des méchancetés de toutes les personnes qu'elle abhorre ou jalouse.

Les mauvaises langues se plaisent  à médire les autres, à dire du mal d'eux.

Il y en a qui tirent la langue pour se moquer des autres.

La langue bien pendue, c'est ceux qui monopolisent la parole sans laisser les autres en placer une.

Mais il y en a qui savent tenir leur langue, et ne racontent pas à tout le monde les confidences que vous leur faites. Ceux-là sont capables de tourner leur langue sept fois dans la bouche avant de dire quelque chose qui risque de heurter leurs  interlocuteurs.

Par ignorance ou fausse pudeur, il y a des gens  qui donnent  leur langue au chat pour ne pas dire des bêtises ou des âneries.

Des prétentieux utilisent souvent la langue de bois, pour faire croire qu'ils sont au-dessus de tout le monde ; personne ne comprend ce qu'ils veulent dire, mais ils croient dire des choses importantes à leurs yeux mais qui n'ont aucune consistance après une analyse bien approfondie.

Les langues brûlées ne rougissent pas de changer d'avis à tout moment ; ce qu'ils ont dit à un moment, n'est plus valable quelques instants après.

Mais servons maintenant la langue de bœuf. Les mauvaises langues disent qu'elle a plusieurs fonctions : la vache s'en sert pour brouter, ruminer, se gratter, pour lécher ses petits, ses congénères… (NY OMBY MAHIA TSY MBA LELAFIN'NY NAMANY : LES VACHES MAIGRES NE SONT JAMAIS CARESSEES PAR LEURS CONGENERES). Ce qui est étonnant, c'est que le bœuf peut atteindre toutes les parties de son corps, même les  plus extrêmes avec sa langue ; dire que le bœuf est gros, mais qu'il ne manque pas de souplesse !

 

Si nous comparons la HAT (HAUTE AUTORITE DE TRANSITION), installée au pouvoir à Madagascar depuis le coup d'Etat du 17 mars 2009 à une « LANGUE » : à quelle sorte de langue peut-elle ressembler ?

Nous ne lui tirerons pas la langue, car « l'art est difficile, et la critique facile », lorsqu'on est obligé de manœuvrer en l'absence de la reconnaissance internationale, et pire, sans ses aides. C'est la HAT qui finit par tirer la langue, à force de faire face à tout, sans aides (MIASA JAMBA RA fozaNA : LES CRABES MARBRES TRIMENT SANS AUCUNE RECONNAISSANCE)

Les mauvaises langues diraient : « Tant pis, ils l'ont cherché le problème ! ».

Les langues de vipère ne leur feraient aucun cadeau, et ne ménageront aucune critique, à chaque faux pas.

Je pense plutôt que la HAT, outre le fait d'être tête brûlée, ressemble à une « LANGUE BRULEE » ; c'est-à-dire, elle change d'avis tout le temps ; ce qu'elle dit à un moment n'est plus vrai à un autre moment (MIVADIBADIKA HOATRY NY LELA MAY : SE RETOURNER VITE COMME UNE LANGUE BRULEE). Elle a signé MAPUTO, ADDIS-ABEBA, JOHANNESBOURG, CARLTON… Mais sitôt sur le terrain, elle change les règles du jeu. De même, elle a négocié la « FEUILLE DE ROUTE » et a demandé que les différents partenaires la paraphent ; elle n'a même pas attendu la signature définitive, pour mettre en place un GOUVERNEMENT D'UNION NATIONALE, qu'elle a essayé d'arranger à sa sauce « aigre », à coup de câpres, comme la langue de bœuf d'un grand chef. Chaque fois, elle agit à temps et à contretemps, en croyant bien faire, tout en mettant tout le monde devant le fait accompli. Plus personne n'arrive à la suivre. Est-ce une stratégie ? Est-ce une volonté de sortir vite de la crise ? Elle seule et ses proches conseillers peuvent nous dire quelle « LANGUE » ou quel « LANGAGE » ils tiennent.

 

Pour ironiser, on peut dire qu'ils ont une « LANGUE DE BŒUF » (LELAN'OMBY SADY ANY AMBAVANY NO ANY AMBODje ne dis pas tout pour éviter la vulgarité) ! Il est en effet difficile de cerner toutes les fonctions dont le bœuf fait de sa langue !

 

A LA PLACE DE LA «  HAT », JE DONNERAI MA LANGUE AU « cHAT », non par fausse pudeur ou ignorance, mais pour ne pas commettre plus de bêtises qui feront sombrer  un peu plus le Pays dans la crise. Je leur fais confiance, car ils n'ont rien à faire de tout ce que je dis, et qu' ils auront toujours « LA LANGUE BIEN PENDUE », par coquetterie, orgueil et ambition mal placée ; mais ce n'est pas ainsi qu'on dirige un Pays : LA BONNE GOUVERNANCE N'A RIEN A VOIR AVEC LA LANGUE DE BOIS, BIEN MEME QU'ELLE SOIT DE BOIS DE ROSE OU LA LANGUE « ECARLATE » DES GRANDS CHEFS.

 

JACQUES RABEMAHARO (CANDIDAT AUX PRESIDENTIELLES DE MADAGASCAR)

 

 



02/04/2011
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