AOVIVAORHE MADAGASCAR

AOVIVAORHE MADAGASCAR

LA VOIE DE SORTIE DE CRISE !!

CETTE VOIE DE SORTIE DOIT ETRE DEMOCRATIQUE NON ROYALE

 

AU JOUR D'AUJOURD'HUI LES POLITICIENS MALGACHES SONT ENCORE A SE DEMANDER A QUEL DOCUMENT SE REREFER POUR SORTIR DE LA CRISE : FEUILLE DE ROUTE DE LA SADC ou LA RESOLUTION DES EXPERTS DE L'ONU EN MATIERE D'ELECTIONS. LE JEUNE "PUTSCHISTE" SEMBLE PLUS DETERMINE QUE LES AUTRES QUAND MEME ; MAIS IL SOUFFRE DE LA NON RECONNAISSANCE INTERNATIONALE QU'IL EN FAIT UNE AFFAIRE PERSONNELLE ; C'EST LA QU'IL REJOINT LES AUTRES POLITICIENS CAR IL EST AUSSI ATTENTISTE QUE LES AUTRES, AUSSI ENFANTIN ET NON CLAIRVOYANT, CAR MANQUANT D'OBJECTIFS CLAIRS ;

DANS MON ARTICLE "PAS A PAS ET MAIN DANS LA MAIN AVEC LES MALGACHES" (TANTANO HALAKY MANDEHA I MADAGASIKARA), J'AI DEJA POSE PLUSIEURS QUESTIONS ET REPONDU QU'IL EST INUTILE D'ATTENDRE QUE LA SOLUTION VIENNE DE L'EXTERIEUR : LA FRANCE, L'UA, L'UE, LA SADC, L'ONU.... QUE LA SOLUTION NE PEUT VENIR QUE DES MALGACHES ; ET

 "LE ROLE DE CELUI QUI ASPIRE A LA MAGISTRATURE SUPREME C'EST D'APPRENDRE AUX MALGACHES A ANTICIPER : DEMAIN, APRES-DEMAIN, DANS UN MOIS, DANS UN AN, DANS CINQ ANS.... ET SUR TOUS LES PLANS : AGRICULTURE, INDUSTRIE, ECONOMIE, FINANCES, EDUCATION, SANTE, POLITIQUE...."

 

PLUSIEURS QUESTIONS EN SUSPENS :


QUE PEUVENT FAIRE LES MALGACHES POUR SORTIR DE CETTE CRISE ET DE CETTE SPIRALE D'INSTABILITE ?


QUE PEUVENT FAIRE LES INSTANCES INTERNATIONALES DEVANT UNE TELLE SITUATION ?


QUE PEUT FAIRE LA FRANCE ?


QUE PEUVENT FAIRE LES ETATS-UNIS ?


DOIT-ON TOUJOURS ATTENDRE LA SOLUTION DE L'EXTERIEUR ?


QUE PEUT FAIRE CHAQUE MALGACHE ?


ET MOI QUE PUIS-JE FAIRE A MON NIVEAU POUR MON PAYS ?


C'est bien beau de se poser des questions ; c'est bien beau de récriminer et d'attendre des aides de l'extérieur.


Ni la France, ni les Etats-Unis, ni l'Union Africaine, ni l'O.N.U. ne peuvent apporter de solutions durables et crédibles si chaque Malgache n'est pas conscient de la nécessité de vivre dans un pays stable. C'est toute une mentalité qui doit changer, évoluer. L'instruction ne suffit pas ; chaque Malgache doit avoir une éducation



politique, civique ; chaque Malgache doit apprendre à anticiper et à prévoir son avenir et se demander de quoi demain sera fait et travailler en fonction.


Mais ceux qui se prétendent aptes à diriger ce pays doivent penser en priorité au peuple Malgache, à son avenir, à lui apprendre les bienfaits de la démocratie. Les dirigeants doivent abandonner leurs ambitions personnelles et leurs désirs de s'enrichir, en profitant du pouvoir. Ils sont au pouvoir pour guider le peuple (mitantana : THMM) vers le chemin du progrès, vers le développement humain et économique ; ils doivent penser avant tout au bien-être d'ensemble de tout un pays.

Surtout chaque Malgache doit apprendre à penser à son avenir, à l'avenir du pays.


Insuffler aux Malgaches l'esprit d'anticipation et la conscience de l'avenir serait le premier devoir de celui qui veut accéder à la magistrature suprême ; sinon il se trompe de cible et devrait s'abstenir de briguer cette noble charge.

 

HELAS AUJOURD'HUI ON EST TOUJOURS DANS UNE VALSE-HESITATION QUANT A L'ORDRE DES ELECTIONS, LEUR ORGANISATION, LEUR FINANCEMENT... ALORS QUE LE POINT ESSENTIEL QUI REPRESENTE LA POMME DE DISCORDE CE SONT LES ELECTIONS PRESIDENTIELLES ; ON VA ESSAYER DE NOYER LE POISSON DANS LES LEGISLATIVES AFIN DE COMPLIQUER ENCORE LE CHOIX DES GENS ET DE MODERER L'AMBITION DE CELUI QUI VEUT PRETENDRE A LA MAGISTRATURE SUPREME.

VOILA LA SOLUTION PROPOSEE PAR L'EXTERIEUR A LAQUELLE ADHERENT QUELQUES 40 PARTIS POLITIQUES ALORS QU'AU DEPART ON PARLAIT DE L'EXISTENCE DE PLUS DE 200 PARTIS POLITIQUES A MADAGASCAR ; COMBLE, DANS LES 40 ON N'A PAS COMPTE LES 3 MOUVANCES QUI REPRESENTERAIENT A ELLES SEULES PRES DE 70 % DES ELECTEURS MALGACHES ; NOUS SERONS TOUJOURS LE PAYS DU PARADOXE ; ET UN PAYS MENE PAR LE BOUT DE SON NEZ PAR UNE QUELCONQUE PUISSANCE EXTERIEURE :

 

Communauté internationale : Présidentielles et Législatives cumulées en 2012

 

Vendredi, 04 Mars 2011 00:00

La SADC se réfère au rapport des experts des Nations Unies qui indique qu'il faut 11 mois pour préparer une élection crédible et techniquement correcte.

Normalement, à bien comprendre le vice-président du Congrès pour la province de Fianarantsoa, Andriatsizehena Benja Urbain, les résolutions prises lors de la rencontre politique d'avant-hier doivent être signées lundi prochain. D'ailleurs, les participants présents au CCI Ivato mercredi dernier se sont convenus sur la date du 08 mars comme deadline. Or hier, lors de sa rencontre avec la mouvance Ravalomanana, le Dr Leonardo Simao aurait fait savoir qu'il va convaincre le président de la HAT, Andry Rajoelina, à annuler la date du 08 mars et à retirer l'ultimatum de 48 heures en laissant les négociations se poursuivre jusqu'à la signature d'une feuille de route définitive, acceptée par tous.

11 mois. En fait, la SADC se réfère au rapport préliminaire établi par les experts des Nations Unies qui ont effectué une évaluation sur le terrain pour constater de visu les réalités locales. D'après ce rapport, il faut au moins 11 mois pour pouvoir préparer des élections crédibles, libres et transparentes à Madagascar. Ces 11 mois courent à partir de la mise en place d'une transition véritablement neutre, consensuelle et inclusive. Avec cette observation de l'émissaire de la SADC fondée sur les réalités constatées sur le terrain par les experts en élection des Nations Unies,  signer une feuille de route parallèle ou des résolutions qui ne tiennent pas compte de plusieurs paramètres entrant dans l'amélioration des conditions électorales à Madagascar ne sera pas nécessaire. Par ailleurs, le calendrier électoral (du 1er au 30 novembre) établi par la « feuille de route 1re révision » de la SADC risque d'être modifié. On pourrait avoir d'ici peu la « feuille de route 2e révision » qui devrait prendre en considération les amendements récemment apportés par la mouvance Ravalomanana et les résolutions de la rencontre politique d'Ivato.

Deux semaines. En attendant la réunion de la troïka de la SADC du 18 mars 2011, les parties prenantes de la crise auront encore à discuter de certains points qui continuent de diviser. On a encore deux semaines pour discuter de la question d'amnistie, du pouvoir du futur président de la transition, de la nomination des membres des Institutions de la transition, de l'élargissement ou de la recomposition de la CENI, du retour au pays de Marc Ravalomanana, du nombre des forces politiques qui devraient participer à la gestion de la transition... Par contre, certains principes restent acquis, comme la tenue des présidentielles et des Législatives cumulées. Deux ou trois jours ne  suffisent pas pour négocier à propos de ces points de discorde. D'ailleurs aujourd'hui, la diplomatie internationale commence à bouger face à la crise malgache considérée depuis comme mineure par rapport à ce qui se passe actuellement en Côte-d'Ivoire, en Egypte, en Tunisie et en Lybie. En tout cas, le peuple malgache a trop souffert pendant 2 années de crise interminable. Faut-il encore endurer pendant 11 mois ?

RAJAOFERA Eugène

 



05/03/2011
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