MONT SAINT VALENTIN
OBJECTIF
« MONT SAINT VALENTIN »
Il y a
exactement 1 an jour pour jour aujourd’hui,
fête de la Saint Valentin que j’ai commencé le tour de Madagascar, pour confronter les réalités avec
tout ce que j’ai écrit ou plutôt pour confronter mes écrits avec les réalités
des Malagasy et de Madagascar.
Plus de 15 000
km qui m’ont permis de découvrir plusieurs choses, et surtout de mieux
connaître mes compatriotes et la situation dans laquelle ils se trouvent. Cela
m’a permis aussi de mieux connaître les Pays à travers ses différentes
Provinces.
La première
conférence-débat du 14 février 2012, jour de la Saint Valentin, m’avait permis
de rencontrer, malgré les dégâts et les empêchements provoqués par le Cyclone,
les gens de ma Province d’origine, Fianarantsoa. Une centaine de personnes
étaient attendues, mais c’était sans compter sur le cyclone, qui avait coupé
toutes communications téléphoniques ; les élèves et les travailleurs
étaient autorisés à rester chez eux ; mais les organisateurs, dans l’impossibilité
de reporter la date, avaient maintenu quand même la rencontre, en défiant le
temps et l’absence de communications et les routes coupées. Cela avait le
mérite de me rappeler que Madagascar et les Malagasy sont plus ou moins
tributaires du cyclone et autres catastrophes naturelles. Je venais de faire 10 000
km, par avion, bien sûr, mais il faut se plier au caprice du temps.
Le report de
cette conférence était rendue difficile par le fait également que le 18
février, je devais être à Mahajanga, à 1 000 km plus haut ; et que
les moyens de locomotion ainsi que les routes ne permettent pas de faire cette
distance comme on veut, vu le temps et la fatigue. A Mahajanga, j’étais l’invité
officiel des « FANILO » (GUIDES) qui célébraient leur jubilé de 70
ans d’existence ; quelle fut ma joie de me retrouver au milieu de quelques
milliers de personnes à la Cathédrale le dimanche 19 février pour la cérémonie
d’ouverture de ce Jubilé. Les quelques responsables des jeunes de Mahajanga m’attendaient
à la sortie de l’Office, pour me donner un autre rendez-vous de rencontre « SPECAIL
JEUNES », un peu plus tard dans la journée.
Je me retrouvais
à nouveau à Madagascar le 6 avril 2012, Vendredi Saint, pour rejoindre
Tamatave, la plus grande ville de l’Est, sur invitation des jeunes de l’AUMONERIE
CATHOLIQUE UNIVERSITAIRE (ACU) de l’UNIVEVERSITE BARIKADIMY, pour célébrer la
VEILLEE PASCALE avec eux, et la charge et l’honneur d’entonner « L’ALLELUIA
PASCAL ». Le Taxi-brousse qui m’amena eut du retard, et j’étais quelque
peu honteux de rejoindre l’Eglise où se trouvaient les jeunes ; une des
étudiantes que j’avais la chance de rencontrer aux JMJ de MADRID finit par me
convaincre de venir, au téléphone. Quelle fut ma joie de me retrouver au milieu
de cette « GRANDE ASSEMBLEE DE JEUNES, 2000 ou 2500, RECUEILLIE, PRIANTE,
CHANTANTE… » et qui répondit en chœur dès que j’eus entonné « L’ALLELUIA
DE L’IRLANDAIS » ; à la fin de la célébration, leur responsable me
demanda d’adresser un petit message aux jeunes et je leur dis que « C’ETAIT
LA PREMIERE FOIS QUE JE VIVAIS UNE TELLE FETE SE PAQUES ET QUE JE ME SENTAIS
VRAIMENT RESSUSCITE » !!! ALLELUIA ; une grande ovation s’ensuivit.
Une semaine
plus tard j’étais déjà à DIEGO SUAREZ, grande ville du Nord, pour rencontrer d’autres
groupes de jeunes et de responsables, en charge de la préparation de la « VII
è JMJ NATIONALE ». Je devais les rencontrer pour voir ensemble en quoi on
pouvait s’aider pour mieux accueillir les quelques 50 000 jeunes qui
allaient s’y retrouver pour le mois de septembre 2012. Ma mission était de voir
surtout l’équipement des sites sur le plan de l’électricité. J’y étais resté
juste 36 heures, alors que la durée de l’aller-retour s’élèvait déjà à plus de
48 heures ; c’est qu’on passe beaucoup de temps sur les routes à
Madagascar, et ce qui fait passer beaucoup de temps dans les Taxi-brousse
également qui permettent de traverser les villes et villages et les différents
paysages. On sent dans son corps ce que vivent les Malagasy et on les voit de
ses proches yeux et toucher de ses propres doigts.
Le mois de
juillet m’a amené vers l’EST et le SUD de Madagascar (MANAKARA que je
connaissais déjà et FARAFANGANA que je visitais pour la première fois) ;
les rencontres étaient diverses : municipale, paroissiale, ecclésiale et
surtout les jeunes ;
De l’EST j’ai
foncé directement vers le SUD-OUEST, Tuléar, où j’étais attendu également par
les jeunes, dont un des responsables se trouvait avec moi à MADRID pour les JMJ
2011 également. J’étais frappé par la ferveur des gens le dimanche à la Messe,
par leur nombre et la diversité des âges. Tout le monde prie à Madagascar !
Pour boucler
le tour des Provinces de Madagascar, je me retrouvais à nouveau dans ma
Province d’origine le 31 juillet 2012 ; mais il me restait la dernière et
non des moindres, ville incontournable lors de mes va-et-vient, sans que j’aie
pu y organiser quelque chose. Mais c’est chose faite depuis le 5 janvier 2013,
lors de ma conférence-débat à l’ESCA où 300 personnes étaient attendues ;
finalement on n’était arrivé qu’à 200 ; c’était déjà un succès par la
particularité de l’assistance, qui comptait une forte présence de « COMMUNAUTES
PROTESTANTES », avec certains de leurs Chefs en tête ; je me sentais
vraiment « entouré et porté ». J’étais porté et entouré partout par
mes frères CATHOLIQUES, mais la rencontre de la Capitale avait une empreinte
spéciale car elle était précédée de plusieurs rendez-vous avec plusieurs
responsables et chefs de communautés, dont « PROTESTANTS ».
RABEMAHARO
JACQUES (CANDIDAT A LA PRESIDENTIELLE DE MADAGASCAR DU 24 JUILLET 2013)
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